Paul Verlaine (Metz, 1844-Paris, 1896)
Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la boisson. La rencontre de MathildeMaute, puis leur mariage en 1870, le détournent un temps de l'alcool. C'est alors que Verlaine croise le chemin d'Arthur Rimbaud dont il tombe littéralement amoureux. Il abandonne sa femme pour suivre Rimbaud en Angleterre et en Belgique. Mais les relations entre ces deux hommes trop différents sont orageuses : en 1873 Verlaine blesse Rimbaud avec un révolver et est condamné à deux ans de prison.
Il y compose des poèmes emplis de mysticisme. Verlaine prend de bonnes résolutions mais ne les tient pas : il recommence à boire sitôt sorti de prison. Sa misère matérielle et physique devient de plus en plus profonde. Pourtant sa valeur poétique commence à être reconnue et lui vaut des appuis. En 1894, il est couronné «Prince des poètes» et se voit doté d'une pension. Cela ne l'empêche pas de tomber dans la misère la plus totale. Il meurt en 1896 à Paris.
http://www.toutelapoesie.com/dossiers/poemes_par_auteurs/poemes_de_paul_verlaine.htm
Soneto
O Meu Sonho Habitual
Tenho às vezes um sonho estranho e penetrante
Com uma desconhecida, que amo e que me ama
E que, de cada vez, nunca é bem a mesma
Nem é bem qualquer outra, e me ama e compreende.
Porque me entende, e o meu coração, transparente
Só pra ela, ah!, deixa de ser um problema
Só pra ela, e os suores da minha testa pálida,
Só ela, quando chora, sabe refrescá-los.
Será morena, loira ou ruiva? — Ainda ignoro.
O seu nome? Recordo que é suave e sonoro
Como esses dos amantes que a vida exilou.
O olhar é semelhante ao olhar das estátuas
E quanto à voz, distante e calma e grave, guarda
Inflexões de outras vozes que o tempo calou.
Paul Verlaine, in "Melancolia"
Tradução de Fernando Pinto do Amaral
Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la boisson. La rencontre de MathildeMaute, puis leur mariage en 1870, le détournent un temps de l'alcool. C'est alors que Verlaine croise le chemin d'Arthur Rimbaud dont il tombe littéralement amoureux. Il abandonne sa femme pour suivre Rimbaud en Angleterre et en Belgique. Mais les relations entre ces deux hommes trop différents sont orageuses : en 1873 Verlaine blesse Rimbaud avec un révolver et est condamné à deux ans de prison.
Il y compose des poèmes emplis de mysticisme. Verlaine prend de bonnes résolutions mais ne les tient pas : il recommence à boire sitôt sorti de prison. Sa misère matérielle et physique devient de plus en plus profonde. Pourtant sa valeur poétique commence à être reconnue et lui vaut des appuis. En 1894, il est couronné «Prince des poètes» et se voit doté d'une pension. Cela ne l'empêche pas de tomber dans la misère la plus totale. Il meurt en 1896 à Paris.
http://www.toutelapoesie.com/dossiers/poemes_par_auteurs/poemes_de_paul_verlaine.htm
Soneto
O Meu Sonho Habitual
Tenho às vezes um sonho estranho e penetrante
Com uma desconhecida, que amo e que me ama
E que, de cada vez, nunca é bem a mesma
Nem é bem qualquer outra, e me ama e compreende.
Porque me entende, e o meu coração, transparente
Só pra ela, ah!, deixa de ser um problema
Só pra ela, e os suores da minha testa pálida,
Só ela, quando chora, sabe refrescá-los.
Será morena, loira ou ruiva? — Ainda ignoro.
O seu nome? Recordo que é suave e sonoro
Como esses dos amantes que a vida exilou.
O olhar é semelhante ao olhar das estátuas
E quanto à voz, distante e calma e grave, guarda
Inflexões de outras vozes que o tempo calou.
Paul Verlaine, in "Melancolia"
Tradução de Fernando Pinto do Amaral
Félix Vallotton(Lausana, 28 de diciembre de 1865 – París, noviembre de 1925) - Retrato de Verlaine
Después de alguna permanencia en París y de diversas peregrinaciones más o menos aterradoras, Rimbaud cambió de rumbo y trabajó (él) en lo ingenuo, y ya en el plano de lo muy sencillo adrede, no usó más que asonancias, palabras vagas, frases infantiles o populares. Así consiguió prodigios de tenuidad, de verdadero matiz débil, de encanto inapreciable, a fuerza de ser delgado y sutil.- ¡Ha reaparecido!
- ¿Qué? La eternidad.
- Con todos los soles
- se ha marchado el mar.
Verlaine de:Los poetas malditos: II. Arthur Rimbaud-enlace http://es.wikisource.org/wiki/Los_poetas_malditos:_II._Arthur_Rimbaud
Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
-Verlaine, Paul-
Verlaine, Paul-Canción de Otoño.Versión de Carlos Fujol
"Las lágrimas caen en el corazón como la lluvia en el pueblo".
Verlaine Paul
Bruno Amadio (nacido en Venecia, Italia en 1911 y fallecido en Padua, Italia en 1981).De la serie de cuadros "los niños llorones"
http://www.taringa.net/posts/imagenes/2563957/los-cuadros-de-los-ninos-que-lloran_.html